AAC4All
Communication augmentée et alternative pour tous
Résumé du projet
Il existe un grand nombre de maladies (paralysie cérébrale, syndrome d’enfermement, maladie de Parkinson, maladie de Charcot ou autres maladies neurodégénératives, syndrome de Rett et maladies génétiques comparables, etc…) qui empêchent les personnes de pouvoir communiquer oralement ou par écrit. La Communication Améliorée et Alternative (CAA) communication palliative, regroupe les aides techniques qui améliorent ou remplacent la communication oral ou écrite chez ces personnes. Un système de communication palliative comprend souvent un clavier affiché sur un écran, un dispositif de commande du clavier adapté à la personne. Il peut également intégrer une synthèse vocale si cela est nécessaire. Ces systèmes peuvent améliorer les capacités de communication. Cependant, il est important que l’aide technique qui est proposée par les médecins (ergothérapeutes, orthophonistes) soit adaptée à la personne et à ses besoins.
Choisir un système d’aide à la communication est difficile. Comme chaque handicap est unique, il est tout d’abord important de rencontrer des ergothérapeutes et des orphéonistes pour bien définir les be-soins de la personne concernée. Il faut ensuite choisir la bonne aide technique, et ce choix est difficile car les solutions sont très nombreuses. On peut trouver de nombreux systèmes en vente ou proposés par des laboratoires de recherches, qui ont de nombreuses différences (dispositif de contrôle, organisation du clavier, type de communication, paramétrage, etc.). Or, il existe très peu de comparaisons, de tests ou de guides qui aideraient au choix d’un système. Le problème se retrouve en recherche : l’aide à la communication concerne beaucoup de disciplines différentes : interaction homme-machine, traitement auto-matique du langage, ergothérapie, orthophonie, linguistique ou encore la psychologie. Peu de laboratoires les réunissent toutes en même temps. Face à ces problèmes, le projet ANR AAC4All, qui a débuté le 1er janvier 2022 et est piloté par le LIFAT, réunit différents partenaires pour proposer une plateforme où les personnes intéressées trouveront librement et gratuitement des logiciels ou des informations qui les guideront dans le domaine de la communication palliative. Nous espérons également arriver à créer une communauté autour de cette plateforme qui se compose des trois composantes suivantes :
Choisir un système d’aide à la communication est difficile. Comme chaque handicap est unique, il est tout d’abord important de rencontrer des ergothérapeutes et des orphéonistes pour bien définir les be-soins de la personne concernée. Il faut ensuite choisir la bonne aide technique, et ce choix est difficile car les solutions sont très nombreuses. On peut trouver de nombreux systèmes en vente ou proposés par des laboratoires de recherches, qui ont de nombreuses différences (dispositif de contrôle, organisation du clavier, type de communication, paramétrage, etc.). Or, il existe très peu de comparaisons, de tests ou de guides qui aideraient au choix d’un système. Le problème se retrouve en recherche : l’aide à la communication concerne beaucoup de disciplines différentes : interaction homme-machine, traitement auto-matique du langage, ergothérapie, orthophonie, linguistique ou encore la psychologie. Peu de laboratoires les réunissent toutes en même temps. Face à ces problèmes, le projet ANR AAC4All, qui a débuté le 1er janvier 2022 et est piloté par le LIFAT, réunit différents partenaires pour proposer une plateforme où les personnes intéressées trouveront librement et gratuitement des logiciels ou des informations qui les guideront dans le domaine de la communication palliative. Nous espérons également arriver à créer une communauté autour de cette plateforme qui se compose des trois composantes suivantes :
- une plateforme logicielle (LifeCompanion) open source, reposant sur une architecture ouverte permettant l'interopérabilité des composants. Cette plateforme permettra à tout scientifique ou industriel de venir récupérer des composants pour conduire ses propres activités, et en retour proposer des composants qui pourraient intégrer la plateforme. Celle-ci comportera déjà un clavier virtuel, un moteur de prédiction s'adaptant au public et au contexte d'usage et intégrant une correction orthographique en direct, un module de communication pictographique ainsi que des mini-jeux sérieux permettant l'appropriation de l'outil d'aide à la communication. Des verrous scientifiques lourds seront abordés dans ce cadre :
- l'optimisation ergonomique de la relation clavier virtuel / prédiction de mots ;
- l'adaptation de la prédiction au contexte d'usage ;
- l'adaptation de la correction orthographique aux publics DYS ;
- une meilleure compréhension de la communication pictographique à l'aide d'études en psychologie expérimentale.
- des outils de traçage d'usage pour une meilleure analyse des performances et une aide au diagnostic pour les personnels soignants
- une plateforme Web de recommandation d'outil adapté à partir du tableau clinique de la personne utilisatrice, et de besoins identifiés par les personnels soignants (ergothérapeutes, orthophonistes). Cette plateforme se basera sur un recensement exhaustif de tous les outils de recherche ou commercialisés existants.
Lien vers le projet
Partenaires du projet
- LIFAT : Jean-Yves ANTOINE, Cherifa BEN KHELIL, Anaïs HALFTERMEYER, Frédéric RAYAR
- LIG
- MoDyCo
- IRIT : Lisa HOIRY
- Centre de rééducation de Kerpape
- PFNT Hôpital de Garches